Disparition de Michèle Touraton

Michèle TOURATON s’en est allée…

C’est ainsi. La réputation de la ville de Bayonne n’est plus à faire. Cette réputation, construite génération après génération, est l’œuvre des anciennes grandes familles bayonnaises, ces familles qui se sont engagées dans la vie associative. Ainsi des familles CELHAY et TOURATON, qui ont tant œuvré au profit de l’Aviron Bayonnais.

Michèle TOURATON s’en est allée, courageuse et digne, en grande dame qu’elle était. Et c’est toute la famille de l’Aviron Bayonnais qui est triste face à cette disparition. Michèle s’en est allée, après avoir lutté de longs mois contre la maladie, avec le soutien de Maurice, son mari depuis 60 ans, et de sa famille.

La maladie et la mort étaient les plus fortes dans ce combat inégal. Dans son homélie, le prêtre qui officiait pour les obsèques, invitait tous les amis de Michèle rassemblés dans cette belle cathédrale Sainte-Marie, à ne pas avoir peur de la mort. Mais la mort, comme le rappelait Maurice, qui avait souhaité intervenir dans un dernier cri d’amour, la mort reste cette faucheuse qui frappe sans distinction.

Perdre Michèle TOURATON, en plus de la douleur de la famille rassemblée, c’est aussi voir disparaître une part de l’histoire bayonnaise, une part de l’histoire de l’Aviron Bayonnais. Ainsi, le petit oiseau du chant basque HEGOAK s’en est allé vers un ciel devenu brusquement et opportunément bleu et blanc.